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chronique du pays Wayana

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wayana

Description :

les Wayana, Indiens de l'Amazonie francaise...
Il y a encore quelques années, ils vivaient libres et heureux.

Une nouvelle ruée vers l'or a tout a changé.
Une forêt primaire est mise à sac, les rivières, les criques, sont poluées par des tonnes de mercure et de boue.
Une nouvelle génération de chercheurs d'or sans scrupules a voulu faire régner ses lois.
Les Wayana sont entraînés malgré eux dans un monde à la dérive, un monde sacrifié, sans avenir.


Alain VIGUIER, (actuellement sur HYERES 83)
Tel: 06 09 79 95 05

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Par Alexis Tiouka

1
« Peuples autochtones de Guyane et évolution institutionnelle :
un combat politique et juridique »

La question autochtone en Guyane à l'heure actuelle peut s'analyser à différents niveaux et
notamment au niveau régional en étudiant les modalités d'intégration de cette question dans la
réflexion sur l'avenir institutionnel du département, au niveau national avec une réflexion sur
l'attitude de la France vis-à-vis de la présence de peuples autochtones sur son territoire et
enfin au niveau international avec la participation active des peuples autochtones de France
aux différents débats internationaux portant sur la reconnaissance des droits des peuples
autochtones du monde.
Nous nous intéresserons plus particulièrement ici à la question de l'avenir institutionnel du
département.
Les peuples autochtones de Guyane se considèrent aujourd'hui comme faisant partie
intégrante de la population guyanaise et voient leur avenir comme à construire conjointement
avec les différentes communautés qui composent ce département. Ils refusent cette image
qu'on leur attribue de peuples fermés sur eux-mêmes, subissant l'influence d'autres
communautés, ne participant pas activement à la vie sociale, politique et économique de ce
territoire. De ce fait ils veulent être aujourd'hui considérés comme de véritables acteurs pour
l'édification de ce que le Forum des élus autochtones de Guyane a qualifié de « communauté
de destin guyanaise »1 et pour la construction de la société guyanaise dans le cadre d'un
modèle de co-intégration.
A ce titre, il semble que l'Avant-projet d'accord relatif à l'avenir de la Guyane (2000) entre
pleinement dans ce cadre lorsqu'il évoque « l'identité multiculturelle de la société guyanaise »
ainsi que « le droit à l'expression de cette identité » ou encore « le droit d'élaborer des règles
de gestion et d'administration conformes à ses réalités économiques, sociales et culturelles. »
Les peuples autochtones saluent la mise en place d'un conseil des autorités coutumières dans
le cadre de la nouvelle collectivité de Guyane mais regrettent qu'il n'ait qu'un simple
caractère consultatif. De plus, ils s'inquiètent du recul marqué de la position du gouvernement
quant à la reconnaissance des peuples autochtones dans le cadre de l'évolution institutionnelle
du département.
L'action des autochtones de Guyane pour la reconnaissance de leurs droits s'inscrit donc
aujourd'hui dans une volonté avant tout politique comme l'indique très justement Collomb (à
paraître2), l'attention des leaders autochtones du département « s'est déplacée vers un nouvel
espace politique [...]. Les Amérindiens entendent désormais se voir reconnus comme acteurs
et légitimés en tant que tel, dans le processus de maturation d'un ensemble de type national
« guyanais ». »
Ce qui les a conduit en 2001 à mandater une représentation habilitée à débattre de l'avenir
institutionnel du département avec les signataires de l'Avant-projet et à participer pleinement
à la rédaction du projet final. Cette volonté politique est marquée par une représentativité
accrue des peuples autochtones de Guyane dans les instances municipales et régionales du
département, ainsi qu'à une participation aux différents événements politiques du
département. Nombreuses sont en effet les candidatures autochtones lors des élections
1 Déclaration du 2e Forum des élus autochtones de Guyane, Cayenne, Maison des Maires, adoptée le 19
décembre 2001.
2 Collomb G., à paraître : « De la 'revendication' à l'entrée en politique (1984 – 2004) » dans Ethnies.
2
régionales et cantonales de 2004 et elles ne sont plus seulement symboliques, lors de cet
événement politique en effet, les Amérindiens occupaient des places conséquentes sur
diverses listes. Ainsi de Jean-Paul Fereira, maire de la commune d'Awala-Yalimapo qui
occupe suite à la victoire du Parti Socialiste Guyanais et grâce à la place qu'il a pu obtenir sur
la liste, une place de vice-président du Conseil régional ; mais aussi Laurent Yawalou qui a
représenté l'UMP lors des élections de Camopi ou encore de Brigitte Wyngaarde, chef
coutumier du village Lokono de Balaté qui était alors tête de liste régionale des Verts. Au
total la représentativité amérindienne3 peut paraître bien anecdotique face aux nombre de
personnes apparaissant sur la totalité des listes, elle n'en reste pas moins significative au
regard d'une histoire où la participation autochtone dans le paysage politique local semblait
inimaginable ou seulement l'effet de quelques stratégies politiques et politiciennes. Collomb
(à paraître) en conclut que « par l'accès à des responsabilités dans les collectivités locales et
régionales, une nouvelle génération de leaders amérindiens semble désormais tentée
d'assumer conjointement l'expression d'une identité autochtone réaffirmée et leur
participation à la construction de la Guyane comme entité en devenir, alors même que s'est
ouvert le chantier d'une possible redéfinition de son statut. »
Leurs actions s'appuient sur des supports juridiques aux niveaux régional, national et
international pour appuyer leurs revendications à la reconnaissance de leurs droits. On pourra
citer, au niveau régional, l'additif au document d'orientation d'un pacte de développement
pour la Guyane, adopté en commission mixte le mardi 26 janvier 1999 et approuvé par les
élus régionaux et généraux réunis en congrès le samedi 27 février 1999 qui précise : « Que la
revendication de principe avancée par les autorités coutumières quant à la reconnaissance des
peuples autochtones et tribaux est justifié », « Que le document d'orientation affirme sans
ambiguïté à la page 8, l'existence des peuples autochtones, peuples premiers. » ; ainsi que le
projet d'accord relatif à l'avenir de la Guyane approuvé par les élus régionaux et généraux de
Guyane4. On citera également, au niveau national, l'article D34 du code du domaine de l'Etat,
le décret n°86-467 du 14 avril 1987, l'article 33 de la loi d'orientation n°2000-1207 du 13
décembre 2000 qui stipule que « l'Etat et les collectivités locales encouragent le respect, la
protection et le maintien des connaissances innovantes et pratiques des communautés
autochtones et locales fondées sur leurs modes de vie traditionnels et qui contribuent à la
conservation du milieu naturel et à l'usage durable de la diversité biologique. » Et enfin, au
niveau international, on évoquera la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies,
signée par la France le 13 juin 1992 et ratifiée par la loi n°94-477 du 10 juin 1994 dont les
peuples autochtones de Guyane déplorent qu'elle ne soit pas réellement mise en application,
10 ans plus tard.
Les peuples autochtones de Guyane regrettent néanmoins que ces différents textes ne soient
pas suffisamment pris en compte dans la résolution des litiges toujours en cours avec l'Etat et
avec les collectivités communales concernant notamment la gestion territoriale. Ils réclament
de ce fait que la consultation populaire ne serve pas uniquement à faire entendre leurs voix,
mais soit une réelle prise en compte de leurs aspirations. Ils proposent donc que soit redéfinie
la relation entre l'Etat, les collectivités territoriales et les peuples autochtones, que ces
derniers soient reconnus en tant que collectivités autochtones avec un réel pouvoir de décision
afin de pouvoir assurer efficacement leur développement économique, social et culturel et que
ces collectivités autochtones soient une instance reconnue des collectivités territoriales de
Guyane. Ceci étant une condition pour que soit reconnue officiellement la participation des
3 Une vingtaine environ.
4Voir ci-dessus.
3
peuples autochtones dans les processus de négociation sur le changement statutaire du
département guyanais ou tout processus qui les impliquerait d'une manière ou d'une autre.
En tant que collectivité autochtone, ils souhaitent ainsi que soit reconnue leur existence en
tant que peuples et par voie de conséquence leurs organisations sociales, politiques,
économiques, leurs cultures, usages et coutumes, leurs langues, leurs religions, leur habitat et
leur droit à la terre et aux territoires traditionnellement occupés qui sont essentiels à la survie
et au développement de leurs modes de vie. Ce droit à la terre implique un droit à la propriété
collective et implique une démarcation claire des territoires ainsi que la reconnaissance du fait
que les territoires ainsi délimités sont inaliénables, intransférables et indivisibles.
L'exploitation des ressources naturelles situées sur ces terres ne doit en aucun cas léser leur
intégrité culturelle, sociale et économique et doit être soumise au préalable à leur
consentement libre et informé. Enfin, leur droit à la propriété intellectuelle concernant leurs
connaissances, technologies, innovations et pratiques doit être garanti et protégé, ainsi que
leur droit à une éducation bilingue conforme à leurs valeurs.
​ 1 |
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#Posté le vendredi 05 janvier 2007 06:04

Modifié le jeudi 12 février 2009 05:43

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